SOMA, c’est à la fois une galerie, un bar/snack, une petite salle de concert, un concept store et un magazine. Tel un labo de création, la famille Soma regroupe des D.A, journalistes, peintres, photographes et illustrateurs de Sao PAulo. Située sur les flancs de Vila Madalena , le quartier hip de la ville, la galerie se fait l’écho de la scène urbaine paulistana depuis septembre dernier.
SOMA, is a gallery, a snack bar, a concert venue, a concept store AND a magazine! Just like a creative lab, Soma is the reunion of A&R, painters, photographers and illustrators from Sao Paulo. Located in Vila Madalena, a hispter neighbourhood, the gallery is one of the « spokesman » for the street culture in SP.
C’est lors d’une de mes randonnées journalières que je suis tombée sur cet espace calé entre les petites « lojas » (=shop) de la rua Fidalga. Vue de l’extérieur on ne prête attention qu’à la librairie en frontline. Naturellement guidée par l’affiche du documentaire « Beautiful losers » qui fait coucou depuis la vitrine, je traverse, entre dans l’officine et lance un « ola » plus franco que français. J’enchîne un « nao falo portugues, do you speak english? » qui fait rire mon interlocutrice. Ca fait une semaine que je suis à Sao Paulo et je n’ai encore trouvé aucune personne ne parlant anglais ou français en dehors de ma coloc’. Mais la chance est avec moi ce jour. Non seulement elle parle anglais mais m’invite à visiter la galerie alors qu’elle est encore fermée.
Je prend ma claque en descendant les trois marches: Un large espace aux allures de loft brooklynite avec une mezzanine, une petite scène d’au moins 5 mètres de long, une petite kitchenette, des tables pour chiller autour d’un « cafezinho » ou une caïpirinha selon l’heure à laquelle vous débarquez. Je prend quelques clichés, en profite pour checker s’ils ont le WIFI (denrée rare à SP) via mon Ipod. La réponse est non.
Je remonte à la boutique, me paient 2 ou 3 livres, remercie mon hôte qui m’offre des goodies, magazines, stickers et autres futilités artistiques, j’ai rendez-vous chez un autre galeriste et je ne tiens pas à arriver en retard.
Dans mon sac déjà bien lourd à cause de mon laptop et mes appareils photos, j’ajoute mes quelques 5 kilos d’acquisitions culturelles et continue mon dénivelé jusqu’à rua Virgilio Carvalho où se trouve ce qui deviendra mon futur bureau, la galerie Pop.
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DAILYVERIT 