Here’s a Little Story That Must Be Told – WildStyle The Sampler

25 ans après la sortie en salle de Wild Style, 1er document sur le graffitti à passer sur grand écran, Charlie Ahearn, le réalisateur, ressort archives et notes de films.

South Bronx, mid- 70’s, les premiers writers « cartonnent » les métros et façades de New York mais personne ne semblent s’intéresser à cette forme d’expression urbaine. Les seuls qui se sentent concernés à l’époque sont le Maire, la NYPD et les sociétés de nettoyage et surement pas pour des raisons artistiques.

Arrivent ensuite les artistes et gens de l’image toujours là pour capturer un moment de vie, une scène, un phénomène. Henri Chalfant, Martha Cooper et bien sûr Charlie Ahearn sont ces personnes qui ont permis à ces kids d’avoir une tribune sur laquelle s’exprimer aux yeux d’une audience plus large.
Wildstyle, entre dans cette logique. Refléter, par une fiction, le quotidien créatif et marginal de ces adolescents du Bronx.

Il suffit juste de s’intéresser au graff pour qu’on se mobilise autour du projet. Fab 5 Freddy, l’infatiguable connectionneur, co-producteur, co-scenariste et acteur dans ce projet est de ceux qui ont facilité le travail de la production. Toujours au fait des dernières news, maqué avec la majorité des street-artists qu’ils soient danseurs, MC’s, DJ’s ou writers, un véritable plan Mappy de l’époque connaissant le Bronx comme sa poche et le New York artistique.

Avec un peu de moyen, les bonnes connections et les meilleurs artistes voilà que le film remporte un franc succès lors de sa diffusion à NY en 83 et que 25 ans après on en parle encore au delà des frontières de la Harlem River.

Wildstyle The Sampler est certainement un prétexte pour ces artistes, Charlie Ahearn compris, de rester connectés au « nouveau monde » mais il reste un bon moyen de raconter une histoire qu’on a vraiemnt mis du temps à écrire.

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